Nous avions fait ce portrait il y a sans doute quelques années. Le temps passe si vite.
Prendre des photos à la fin d’une séance de tattoo offre parfois des surprises. À la cicatrisation souvent, par un manque de contraste, et un éclaircissement mal géré.
Autant de facteurs possibles d’une évolution du tatouage qui peut surprendre, en bien comme en mal.
Ce portrait a été réalisé d’après un document photo, qui n’offrait pas beaucoup de latitude malgré tout. Mais le cliché nous aura permis de matérialiser une approche très personnelle : celle d’un homme, qui souhaitait porter sur lui, dans sa chair, le souvenir plus présent de son papa.
Le travail était très intéressant, car il fallait traiter la plasticité de ce visage avec des ombres très claires, et finalement très peu contrastées.
La zone interne du biceps est une peau bien claire, qui aide forcément à obtenir un résultat très proche de dégradés subtiles, comme nous arrivons à obtenir avec des crayons graphites.