Tatouage et prohibition ou tatouage et clandestinité.
Il en était presque question avec la crise que nous avons traversée en fin d’année, sur l’interdiction d’une partie des encres couleur destinées à la pratique du tatouage.
Certains confrères envisageaient de quitter la France ou bien même de travailler en appartement en renonçant à exercer dans leurs boutiques.
Enfin, un clin d’œil à cette composition qui servira à illustrer ces quelques lignes et la couenne de notre « ami » Vincent.
Une belle approche et un thème récurrent dans le « milieu » du tatouage, qui se plait encore parfois à rêver en appartenir.
Fantasme ou réalité, à l’heure ou nous faisons le maximum pour évoluer en direction d’une certaine reconnaissance, artistique ou professionnelle, comme le statut d’artisan ou d’artiste.
Pour ceux qui aujourd’hui, ne se retrouvent pas comme des prestataires de services et d’autres qui ont l’honnêteté de ne pas se considérer comme des artistes.
Alors prohibition et marginalité ou délinquance codifiée, structurée alors que nous sommes tous bien rangés dans un système qui ne laisse quasiment que la place aux fantasmes.
Fantasme ou réalité quand nous payons, gentiment nos charges, une TVA à 20 % sur les tatouages, le RSI, l’ancienne taxe professionnelle et toutes les autres.
Je ne pense pas que nous puissions nous assimiler au « milieu », même si nous nous en amusons.
Gardons alors les valeurs, les meilleures que « le milieu » puisse véhiculer, l’importance de la parole donnée et un certain code de l’honneur, qui bien souvent est bafoué.
Tout n’est pas question d’image, portée ou celle que l’on renvoit, il est bien question d’appliquer au quotidien et dans les épreuves, un minimum de ces convictions afin de ne pas bafouer ses propres codes, et de respecter certaines valeurs, gangster ou pas.
À commencer par l’amitié.