La soirée du dimanche 21 aout a eu de sérieux airs de Cantal Ink. La raison tient en un prénom : Bruno, le Bruno de Pigalle qui fut le premier tatoueur de France et le parrain officiel de l’édition 2016 du Festival International du Tatouage. Cet ami et mentor a fait le déplacement jusqu’au restaurant de l’Hôtel Beauséjour de Chaudes-Aigues pour parler Cantal Ink, tattoo et nouveaux projets.
Le premier tatoueur de France montre son attachement à Chaudes-Aigues
Lorsque celui qui fut la toute première personne à exercer officiellement votre métier dans votre pays vous félicite pour la dernière édition de votre festival dédié à ce même métier, vos joues s’empourprent. C’est ce qui m’est arrivé il y a 48 heures. Devant moi, Bruno de Pigalle, octogénaire qui, dans les années 1960, fut le premier homme à tatouer légalement sur le territoire français. Accompagné de son épouse, il s’est rendu jusqu’à Chaudes-Aigues manifester son attachement au village et à sa convention annuelle pas tout à fait comme les autres.
Bruno de Pigalle, entre félicité et modestie
Autour d’un dîner, nous avons échangé sur le succès de la dernière édition, dont il était le parrain officiel. La conférence dont il était l’acteur principal lui a beaucoup plu. « Le public était en demande, il écoutait réellement ce que nous avions à raconter », m’a-t-il confié. Signe flagrant de sa modestie, il m’a rappelé ne toujours pas comprendre l’impact majeur qu’il a exercé sur le tatouage français contemporain. Celui-ci est pourtant si grand…
Un livre et des projets à venir
Monsieur Bruno et moi-même avons également parlé de son livre, que j’aurai l’occasion de vous présenter lors d’un prochain billet. Quelques anecdotes, nouveaux projets et envies communes sont venus parfaire un moment de plaisir où, pour la seconde fois au cours du même été, l’histoire de l’encrage est venue à la rencontre d’un petit village auvergnat.