Au mois de mars 2018, j’ai laissé quelques jours mon Vaucluse et mon Cantal pour un retour express à Paris, ville dans laquelle j’ai tatoué de nombreuses années. J’y ai notamment passé quelques heures dans le café Berry, tenu par ma fille Shirley.
De La Bête Humaine…
"Respirer Paris, cela conserve l’âme", avançait Victor Hugo dans Les Misérables. Avant le retour du printemps, j’ai pris l’écrivain au mot et suis remonté vers la ville au sein de laquelle j’ai œuvré des années durant comme tatoueur. En 2006, j’y ouvrais La Bête Humaine, atelier de tatouage dans le 4ème arrondissement de Paris tout à côté du centre Beaubourg.
… au Café Berry
Depuis, j’ai choisi de consacrer mon temps à un territoire et un département qui me sont chers – l’Aubrac et le Cantal – ainsi qu’au Vaucluse, terres de mes premiers pas comme tatoueur professionnel. Cet exil souhaité hors des murs de la capitale ne retire rien à ma joie d’y remonter, de temps à autres. Au cours de ma dernière visite, j’ai pu goûter aux mets et boissons préparés par Shirley, ma fille, au sein du café dans lequel elle œuvre depuis 2017 : le Café Berry. L’occasion, entre un matcha et une pâtisserie, de prendre la pose en bonne compagnie devant la façade du 10 rue Chapon, dans le Marais.