Il est né, il a poussé, il a traîné dans les pattes de son père et de son oncle… et aujourd’hui, le voilà tatoueur. « Les chiens ne font pas des chats », comme dirait l’autre. C’est vrai. Et moi, ça me va.
« La première fois que j’ai tatoué »
L’équipe de Pounti Prod, cette fois-ci, a posé sa caméra sur le fiston, Steven Chaudesaigues. L’occasion, pour ce dernier, de s’exprimer sur qui il est, comme est-ce qu’il est arrivé dans le tattoo, ce qu’il aime et ceux qu’il aime.
@Vidéo et photos : Pounti Prod
« Avec le temps et en regardant faire »
Steven partage sa vie entre le studio de tatouage Graphicaderme d’Avignon, et le salon de tattoo de Chaudes-Aigues – avec un tiret. Ici, c’est depuis la Cité des Papes que l’encreur se confie, la voix calme… et la main ferme. Car Pounti, fidèle au poste, ne se contente pas de recueillir les confessions d’un tatoueur made in Vaucluse : l’équipe colle au plus près de son sujet en captant mouvements de dermographe, trempage dans l’encre, et concentration du professionnel en action.
« J’aime bien tout faire »
En un peu plus de deux minutes, Steven évoque la génération précédente de Chaudesaigues – la mienne. « J’étais beaucoup dans les studios de tattoo », peut-on l’entendre confier au spectateur. « La première fois que j’ai commencé à tatouer, je devais avoir sept ou huit ans », poursuit-il. Précoce, le fiston ?
« Il faut être deux pour faire un tatouage »
Steven traite également de sa relation avec le client, ainsi que des noms qui l’ont inspiré : Robert Hernandez, Joe Capobianco, Matteo Pasqualin, Jeff Gogue… « Mais ce n’est pas parce qu’ils m’ont influencé que je vais refaire les mêmes tattoos », précise-t-il.