En ayant collecté près de 150 cartes postales, Jean-Luc Feuillet nous remmène des décennies en arrière au cœur d’un village perché entre le parc des volcans d’Auvergne et celui des Cévennes : Chaudes-Aigues. Bain de pieds dans la source du Par, défilé de cochons sur la place du Marché, piscine pour les pas si anciens congés payés : tout est réuni pour souffler un vent de nostalgie sur une commune qui m’est si chère.
Quand Chaudesaigues devient Chaudes-Aigues en 1935
Car Chaudes-Aigues – si vous en doutiez –, ce n’est pas qu’un centre thermal, un restaurant étoilé au Guide Michelin, un atelier de tattoo et un festival dédié à l’encrage : bien au contraire. Chaudes-Aigues, c’est une histoire riche qui convoque tour à tour les Romains, les évêques et seigneurs du Moyen-Âge, les nobles et les Auvergnats que l’Histoire n’a pas tous retenus. Écrite Chaudesaigues jusqu’au milieu des années 1930, la commune a depuis adopté son tiret pour devenir Chaudes-Aigues et est parvenue à s’imposer comme une étape incontournable pour qui souhaite découvrir le département, ses richesses et ses secrets. Pas mal, pour un petit village comptant moins de 1 000 habitants, non ?