Le journal La Montagne s’est fait le porte-voix des tatoueurs militant pour un statut officiel et pour une déontologie digne de ce nom. À cette occasion, ils m’ont donné la parole.
"Des tatoueurs réclament un statut officiel pour leur profession", pouvait-on lire dans les pages du quotidien La Montagne au mois de septembre 2018, quelques jours après la rentrée et la publication choc, par l’association Tatouage & Partage, d’un appel à la création d’un code de déontologie pour les tatoueurs de France.
Cet appel, c’est bien de lui dont il est question dans la dernière partie de l’article, sobrement intitulée "Un code de déontologie". Familière du monde du tattoo (le journal a souvent couvert le Cantal Ink), La Montagne met en lumière le récent "coup de gueule de nombreux professionnels". Des tatoueurs qui dénoncent – à juste titre – "une concurrence déloyale" de la part de confrères peu scrupuleux, proposant par exemple des tattoos à 30 €. Un tarif suffocant, ni plus ni moins, bien trop peu élevé pour assurer la pérennité de la profession.
"Définir un prix de base pour le tatouage, cesser les atteintes entre professionnels, réguler les périodes de soldes, ou encore émettre des avertissements à l’encontre de ceux qui pratiquent le tatouage dans la clandestinité" : le journal dresse l’inventaire non-exhaustif des points abordés dans l’appel à un code de déontologie lancé par Tatouage & Partage.
Auparavant, l’article s’attarde sur le besoin d’un statut officiel pour les tatoueurs de France, statut qui leur fait toujours défaut en 2018. Une broutille ? Loin de là lorsque l’on sait, comme je l’évoque dans les pages de La Montagne, que le tatouage est tout sauf un geste anodin.
Autres sujets traités par l’article : celui d’une école de tatouage – "avec apprentissage libre et gratuit", pour permettre de "transmettre les savoirs inhérents à la pratique du métier, grâce à un diplôme qui se préparerait en alternance" – et celui, intrinsèquement lié, des apprentis. Un cursus sur lequel a déjà œuvré Tatouage & Partage et que vous pouvez retrouver en cliquant ici.