Paul Plagne est chaudesaiguois (ou caldaguès, c’est selon). Paul Plagne n’a pas la langue dans sa poche (ou a la prose facile, c’est selon). Enfin, Paul Plagne aime le Cantal In’k (ou le Festival International du Tatouage de Chaudes-Aigues, c’est selon). Et sur son blog, Les Bonheurs de Paulochon, il le fait savoir, au gré d’un billet particulièrement inspiré.
En 1993 un certain Jean-Louis Guilhaumon, directeur d’un collège rural du Gers se désespère de sauver son établissement quasiment voué à une fermeture inéluctable. Amateur de Jazz il crée une section musique et le succès est au rendez-vous, de là s’ensuit un festival « Jazz in Marciac » qui en 2017 fêtera sa quarantième édition. Sans doute la manifestation la plus courue de la planète Jazz qui attire durant 3 semaines en août quelque 260.000 visiteurs. JIM est une valeur sure autour de laquelle gravite l’économie locale. Pourquoi n’en serait-il pas, dans une moindre mesure, de même pour le Cantal'Ink ?
C’est avec ce paragraphe que commence le billet récemment publié par Paul Plagne – surnommé Paulochon – et baptisé Tatouage et développement local. Partant du postulat que ce qui fonctionne pour les uns peut aussi fonctionner pour les autres, l’Auvergnat s’engage dans une anaphore où le syntagme « Pourquoi ? » revient inlassablement.
Pourquoi laisser partir une convention dont tout un chacun a touché la réalité événementielle majeure ?
Pourquoi l’idée des navettes ne serait pas affinée pour désengorger, en été, un village asphyxié par la voiture ?
Pourquoi plusieurs propositions de cités, villages des environs, qui à défaut de pont d’or dérouleraient bien le tapis rouge à cette manifestation festival ?
« Devenir une entité économico-touristique »
C’est sur ces questions – et sur d’autres – que Paul Plagne invite le lecteur à se pencher. L’ambition de son billet : faire réfléchir sur la corrélation possible entre Cantal In’k et entité économico-touristique pérenne. Voilà de quoi occuper les pensées, la rentrée à peine entamée…