Le SNAT, association à but non lucratif qui relève de la loi du 1er juillet 1901, comme Tatouage & Partage, a fait beaucoup pour la profession de tatoueurs depuis sa création.
Et il faut souligner les efforts et le travail menés par ses membres.
Je suis par contre perplexe que ceux qui mettent en compétition le « syndicat » et notre association n’aient pas été détrompés de leur confusion quant au statut de l’association dont ils sont membres ou qui les représente.
Or, quand, il y a quelques mois, le Ministère a interrogé le SNAT pour obtenir des réponses, quant aux attentes des tatoueurs sur le dossier des encres, il n’y a pas eu d’autre proposition que l’annulation de l’arrêté, ce qui est impossible car la France doit comme ses voisins se soumettre à la législation européenne.
L’absence de proposition de la part de la communauté du tatouage est un élément qui a été confirmé à Stéphane et au Sénateur Jarlier lors du rendez-vous du 12 décembre.
Tatouage & Partage avait mandaté un consultant depuis des semaines pour analyser ce dossier, extrêmement complexe.
Il s’est avéré qu’il y avait eu une mauvaise interprétation de la législation européenne.
Après avoir écouté nos arguments ainsi que nos propositions, le Cabinet de Madame la Ministre a accédé aux demandes formulées, à savoir de laisser l’utilisation des encres couleurs certifiées par un laboratoire européen comme ne contenant pas les produits interdits par l’Europe.