Celles et ceux qui suivent l’actualité du Festival International du Tatouage, cette convention de tatouage pas comme les autres à laquelle mon entourage et moi-même avons consacré toutes nos énergies depuis quatre ans, ont déjà pris connaissance de la triste nouvelle : l’édition 2015 de l’événement n’aura pas lieu.
@ Pounti Prod
Sur le site officiel du Cantal In’k, j’ai pris le temps, après une longue concertation avec toute l’équipe, de vous lister toutes les raisons qui nous ont poussés à prendre cette douloureuse décision. Je me devais de ne rien vous cacher des difficultés et des épreuves traversées par notre convention de tatouage cantalienne. En quelques minutes de lecture, vous saurez tout.
Un bilan dont nous pouvons être fiers
2013 et 2014 ont été deux années merveilleuses pour moi et les miens : si la famille s’est agrandie, elle a aussi vu prendre corps un événement qu’elle avait longtemps appelé de ses vœux. Les deux éditions du Cantal In’k ont été de superbes succès : je ne pourrai jamais dire combien nous avons été heureux d’amener, dans un petit village d’Auvergne, plus de 20 000 tatoués, tatoueurs ou simples curieux.
Les raisons qui nous ont poussés à reporter la 3e édition du Cantal In’k
Aujourd’hui, les motifs qui nous ont poussés à n’avoir d’autre choix que de reporter la 3e édition du Festival du Tatouage sont d’abord d’ordre logistique : malgré nos efforts, Chaudes-Aigues est devenue trop petite pour accueillir un événement aussi plébiscité. De ces difficultés logistiques sont nées des questions concernant la sécurité des festivaliers : nous refusons catégoriquement de faire l’impasse sur des critères aussi cruciaux.
À cela s’ajoutent des difficultés à trouver toujours plus de partenaires pour accompagner le développement de notre convention de tatouage cantalienne, ainsi que des obstacles à équilibrer notre budget, sans pénaliser les festivaliers.
Aujourd’hui, je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui ont toujours montré l’attachement le plus sincère au Festival du Tatouage. Votre soutien est plus que jamais nécessaire : le Cantal In’k n’est pas mort, et nous comptons bien nous battre pour le voir animer encore, à sa façon, le paysage du tatouage français.
