À l’aide d’un fil, Ariane parvint à sauver Thésée du labyrinthe et assura sa victoire sur le Minotaure.
Dans le cas de notre futur restaurant chaudesaiguois et de ses travaux, point de réel labyrinthe ; mais assurément plusieurs masques à l’effigie de la « bête » mythologique qui, au fil des avancées du chantier, laissent apparaître de nouveaux visages.
Yann, l’artisan plombier qui a la charge de la mise en place des planchers chauffants, nous a confié qu’ils avaient déroulé 3 kilomètres et demi de tuyaux sur les différents niveaux.
La mise en eau a été faite : il ne nous reste plus qu’à faire couler les chapes.
Il est souvent détestable, à plus forte raison dans nos régions, d’avoir froid par les pieds, surtout en mangeant.
Je pense que nous devrions éviter cette gêne avec une telle installation, comme la fin souhaitée des turpitudes de ce projet.
Même si, tout doucement, se profile un autre souci : celui de l’embauche et de structurer une équipe de travail.
Mais chaque chose en son temps, et je préfère parler d’étape plutôt que de labyrinthe. Pour ce qui est du fil, il ne faut surtout pas tirer sur les tuyaux.