Le 18 aout 2020, le journal La Montagne rappelait la réputation pluriséculaire de Chaudes-Aigues, « ressource naturelle exploitée depuis l’Antiquité ».
Imperium romanum et aquas calidas
Pour l’imaginaire collectif, penser la présence romaine au-delà des Alpes conduit au siège de Gergovie, à la bataille d’Alésia… voire à un certain village d’irréductibles Gaulois. À ces images d’Épinal, ajoutons une fois pour toutes – dans un registre moins belliciste – la commune de Chaudes-Aigues, érigée au rang de ville thermale dès l’Empire romain.
« L’eau, à Chaudes-Aigues, c’est une longue histoire qui trouve sa source dans l’Antiquité », conte David Allignon pour La Montagne. « Les Romains l’avaient compris et fait de la cité une ville thermale », ajoute le quotidien régional. « Une énergie que l’homme a su utiliser bien avant le pétrole, le gaz, le charbon ou le nucléaire ».
Une source de chaleur exploitée par Caleden
« Depuis des siècles […], les Caldaguès ont su domestiquer cette source de chaleur qui semble inépuisable », vante le journal. « Publiques ou privées, les sources locales sont utilisées pour le chauffage des habitations, des bâtiments publics… Une ressource naturelle exploitée encore de nos jours ».
David Allignon rappelle que « cette particularité géologique est une aubaine pour la cité qui, en 2009, développe l’activité thermale avec l’ouverture de l’établissement Caleden, où les curistes viennent y soigner rhumatismes, sciatiques, arthrose, etc. ». Et de remémorer que « si l’espace thermoludique est fermé depuis plusieurs mois pour travaux, le centre Caleden a rouvert le 6 juillet ».