Désormais, chez nos amis japonais, plus besoin d’avoir fait de longues études de médecine pour tatouer légalement. Car oui, la question était vraiment sur le devant de la scène, et c’est même la Cour suprême qui a dû trancher !
Une infraction au Code de la médecine ?
L’association Tatouage & Partage avait popularisé la nouvelle en France : en 2016, à quelques 10 000 kilomètres de là, des tatoueurs avaient été arrêtés dans l’exercice de leur métier dans deux des quatre villes les plus peuplées de l’archipel.
Le motif de l’interpellation ? Ils violaient supposément le Code de la médecine japonais. Ce dernier stipule en effet que seuls les docteurs diplômés peuvent réaliser « des pratiques médicales ». Rien d’anormal jusque-là… sauf lorsque l’on commence à considérer que le tatouage est une pratique médicale !
La Cour suprême tokyoïte soulage les tatoueurs nippons
En quatre années, le débat aura défrayé les amateurs de tatouage – et les autres – dans un pays entretenant une relation douce-amère avec la pratique, encore trop fréquemment liée aux seuls yakuzas.
Il aura fallu attendre 2020 pour en connaitre le dénouement, rapporté le 18 septembre par The Japan Times : la Cour suprême elle-même a jugé que tatouer des personnes sans diplôme médical ne constituait pas une violation du Code de la médecine.
Une nouvelle dont ne peuvent que se réjouir tous les tatoueurs nippons, et plus particulièrement Taiki Masuda, tatoueur qui avait été condamné en première instance à verser une lourde amende.