Une pétition a été mise en ligne pour soutenir la ligne ferroviaire Aubrac, dont la section Neussargues - Saint-Flour - Viaduc de Garabit - Saint-Chély-d’Apcher est fermée depuis décembre 2020.
Redévelopper les petites lignes de train
Le 14 juillet 2020, Emmanuel Macron actait sa volonté de « redévelopper les petites lignes de train ». La motivation avancée ? Elles permettent de « faire des économies et de réduire nos émissions ». Mais en dépit de ces promesses, nombre de ces « petites lignes de train » sont aujourd’hui menacées. C’est le cas, par chez nous, de la ligne de l’Aubrac, du nom du parc naturel régional à cheval entre les départements de l’Aveyron, de la Lozère et du Cantal.
Une ligne ferroviaire qui a du sens et du cachet
Bientôt, cette ligne ne pourra « plus accueillir de voyageurs si, comme prévu, le niveau d’investissement reste le même », alerte la pétition Urgence Aubrac ! lancée par le collectif des Amis du viaduc de Garabit à destination du Premier ministre Jean Castex, du ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari, et de la ministre de la Transition Écologique Barbara Pompili.
Les auteurs de la pétition rappellent que « la ligne de l'Aubrac (section sud de la ligne Paris - Béziers) permet d’acheminer chaque semaine des milliers de lycéens et d’étudiants entre leur domicile et leurs lieux de formation, de relier quotidiennement le Massif Central avec la capitale et la Méditerranée, d’offrir une alternative sûre, écologique et économique à la voiture individuelle, d’acheminer des milliers de tonnes de marchandises par le rail pour maintenir l’emploi et attirer de nouvelles entreprises, [et] de faire venir chaque année des milliers de touristes souhaitant partir à la découverte des régions de France d’une façon plus responsable ».