Le Cantal Ink, c’est le tatouage, c’est la campagne, ce sont les codes de la convention de tatouage transposées à un petit village de moins de 1 000 habitants. C’est vrai : le Festival du Tatouage de Chaudes-Aigues, c’est tout cela à la fois. Mais le Cantal Ink, c’est aussi la famille : la famille placée sur un piédestal et célébrée dans ce qu’elle a de plus beau, de plus fort. Illustration en trois temps.
La famille du tatouage…
Apposer famille et Cantal Ink, c’est d’abord penser à la famille du tatouage. Au Festival de Chaudes-Aigues, cette grande fratrie du tattoo oublie divisions, divergences d’opinion et autres querelles intestines pour ne faire qu’une. Résultat : une cousinade bercée par le bruit des dermographes, une réunion entre potes où chaque stand fait un peu office de chambres d’une même grande maison. C’est cette image que j’aime.
… les familles du tatouage…
Au Cantal Ink, famille et tatouage évoquent aussi un atavisme certain et assumé. L’encrage coule autant dans les veines de Bop John que dans celles de son fils, Greg Belkadi. Même musique chez les Duquenne : Cris a transmis sa dextérité à sa fille, Roxanne. Kalil Moktar ? Quelques jours avant sa première convention de tatouage à Saint-Malo, on peut lire dans ses yeux la fierté qu’il éprouve à l’égard de son fils, Calvin, artiste prometteur. Quant à moi, j’ai transmis ma passion de l’encrage à mes fils Steven et Wesley, tous deux présents à mes côtés au Festival 2016.
… et la famille tout court
La famille au Cantal Ink, c’est enfin les mères qui viennent avec leurs fils, les pères qui portent fièrement leurs filles sur les épaules, les adultes venus avec leurs parents, les poussettes qui le disputent aux cannes dans un savoureux mélange des générations. Pour moi, ce sont toutes ces couleurs qui font le panel unique de la Chaudes-Aigues Family.
Photos : Dams