Le ministère de la Santé a entendu Tatouage & Partage et le SNAT
Le jeudi 20 janvier 2022, le ministère de la Santé a accepté d’entendre les deux associations représentatives des professionnels du tattoo de France : Tatouage & Partage et le SNAT. À l’ordre du jour : REACH, la nouvelle réglementation européenne sur les encres.
En visioconférence dans un contexte pandémique
Cela faisait bien longtemps qu’on n’avait pas prononcé le nom du ministère des Solidarités et de la Santé et de celui de son chef, Olivier Véran, sans immédiatement songer à la pandémie de Covid.
En ce jour à marquer d’une croix blanche, l’organe gouvernemental a laissé de côté, l’espace d’une heure, la virus à couronne, pour se pencher sur la question qui agite depuis de longs mois la sphère tattoo : quid des pigments nouvellement interdits dans les encres de tatouage ?
Que faut-il retenir de cette réunion entre tatoueurs et représentants de l’État ?
Nous avions de nombreuses doléances et autant d’arguments pour les étayer : ils ont été entendus. Les ambassadrices et ambassadeurs du SNAT en ont fait tout autant, forts d’un argumentaire foisonnant. La synthèse complète est à retrouver sur le site officiel de Tatouage & Partage, qui conclue :
« Cette réunion d’écoute va déboucher sur une autre réunion interministérielle avec :
- le ministère des Solidarités et de la Santé, toujours
- le ministère de la Transition écologique
- le ministère de l’Économie et des Finances
Le but ? Pouvoir nous répondre au plus vite sur, entre autres, le délai accordé aux professionnels du tattoo afin qu’ils puissent s’adapter aux normes REACH.
Nos organismes ont également demandé à ce que la France obtienne un délai supplémentaire de la part de l’UE au sujet des encres bleues et vertes, qui doivent être elles aussi soumises à ces normes dès 2023, mais pour lesquelles aucune solution alternative n’est disponible pour le moment et qui mettrait donc en péril notre activité.
Tatouage & Partage vous tient naturellement informés dès que nous aurons plus d’informations. »