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CONTEXTE
Le mercredi 10 juin, j’ai mis en ligne un long plaidoyer titré « 2nd tour des municipales : ce que la liste La Source du changement espère pour Chaudes-Aigues ». J’y reviens sur les changements vécus par la commune pendant la crise de Covid-19 et prend l’exemple de Serge Vieira. Je salue la bonne capacité d’adaptation du chef doublement étoilé mais évoque l’inquiétude qui est la mienne d’arriver à un tel niveau d’excellence pour faire du snacking afin d’attirer le monde qui ne vient plus à Chaudes-Aigues. Quatre jours plus tard, Paul Plagne reprenait mes termes comme base d’une tribune : « Le snacking selon Serge Vieira ».
Sous la plume de notre Paulo, le snacking nous est expliqué. Une simple remarque, un constat sur une situation de crise qui nous touche tous, doublement, avec la fermeture contestable du thermoludisme et l’après confinement dû à la pandémie, réveillera d’un coup d’un seul, sans réflexion et aucun recul, les réactions encore bouillonnantes de notre chef doublement étoilé, Serge Vieira.
Il fallait pour ce faire, en attendant sans doute le relais par la presse locale, la plume assassine de notre blogger local, Paul Plagne.
Si l’on prendra bien soin de toujours, pour les mêmes, se délecter dans la répétition des mêmes schémas en prenant pour prétexte la moindre remarque ou constat qui puisse justifier de déverser encore et toujours leur haine, il serait peut-être plus utile d’envisager à mieux utiliser cette plume, qui pourraient nous amuser d’avantage. En prenant exemple sur Coluche, qui préférait déambuler sur scène, parfois, avec une plume dans le derrière.
Comment peut-on se précipiter avec si peu de recul et de discernement à réagir avec autant de violence et de méchanceté , sans lire ou comprendre ce qui est relevé ?
Oui, le fait est que nous devons tous trouver des solutions pour pallier à la crise économique qui nous terrasse quasiment tous. Oui, s’adapter et faire preuve d’une telle capacité est remarquable et encourageant.
Ce qui l’est moins, c’est la réaction primaire qui, certainement pour celui qui relate, est de faire le mal, et pour le second, de se sentir enclin à se justifier sur ses choix qui s’orientent manifestement sur le « snacking ». Mais attention, Paul nous explique ce qu’est le « snacking » qui, jusqu’alors, semblait insultant. Alors, où est le mal ?
Je me suis également interrogé sur l’appellation où la communication faite avec le mot, l’expression « bistrot », qui, au demeurant pour Serge ou chez Sodade, ne nécessite pas l’implantation d’un bar.
Je pensais sans doute naïvement, et en interrogeant l’inconscient collectif, que le bistrot impliquait l’usage d’un bar. Et cela ne reste qu’une question, qui fait référence sans doute a une autre expression « bistronomique ».
Pourquoi chercher querelle ou parler d’allégations, alors qu’il n’est aucunement question de remettre en question l’implantation et l’installation de Serge Vieira ? À qui cela sert-il, encore ? De faire tant d’histoires qui resteront sans explication, puisque personne ne fera l’effort de comprendre, ou d’interroger les personnes concernées.
Pourquoi se sentir attaqué et se retrouver dans une position aussi défensive, voire agressive ? Serge n’a rien à me prouver, et je n’ai pas pour objectif de rivaliser avec qui que ce soit, encore moins pour préparer des gaufres avec des farines « précieuses » ou des crêpes.
On ne peut que se féliciter de l’installation d’un grand chef à Chaudes-Aigues ; il n’en reste pas moins que la maîtrise ou l’excellence dans un domaine de prédilection, n’absout pas de l’usage de la politesse ou de la courtoisie, si ce n’est du simple respect. Ni même de faire place à plus de tolérance, d’humilité ou même d’empathie.
Mes propos n’attaquent en rien la personne chez qui je vais manger, pour qui je fais de la publicité, à qui j’envoie du monde, et avec qui je pensais entretenir une bonne relation.
Jean-Marc Dolon, ancien directeur de Caleden, m’avait confié qu’il n’habitait pas Chaudes-Aigues à l’époque, ce que je trouvais étrange. Son explication sans doute empreinte de second degré était que l’eau, chargée en radioactivité, rendait les habitants étranges et peu enclins au discernement.
Alors je n’ouvre aucun cabaret, et si l’allusion faite à Pain, Vin, Fromages semble ne pas être au goût de Serge, eh bien nous comptons sur lui pour nous faire des propositions. En revanche, nous ferons très certainement du snacking, mais rien de comparable bien sûr à celui que nous trouvons au bistrot.
Voilà quelques lignes, qui ne méritaient pas d’être couchées sur quelques supports... Des explications qui ne désamorceront pas cette haine viscérale, cette bêtise affichée comme celle d’une campagne électorale, où chacun y va de sa petite remarque, avec un zeste de vilenie.
Je préfère penser que Serge a mal compris, et qu’il lui fallait l’aide toujours si bien intentionnée du malin, pour obtenir « réparation ». Paul, en bon chrétien, devrait écrire pour le bien, et éviter de faire le mal. Mais surtout arrêter de s’identifier à Mazarin.
© Photographie : « Le bourriol façon Vieira », La Montagne