stephane-chaudesaigues-municipales-chaudes-aigues-france-3_0.png
Le 12 mars 2020, à quelques jours du 1er tour des élections municipales, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes a posé ses caméras à Chaudes-Aigues, théâtre d’une « campagne animée » selon la journaliste Delphine Cros.
Le reportage montre, s’il en était encore besoin, la chape de plomb qui entoure notre village. Il ne faut parler de rien, il faut attendre que les choses se fassent, se passent, que les gens qui sont motivés, qui investissent et qui s’investissent baissent les bras.
Cette technique, utilisée depuis toujours, d’isoler, de boycotter, est couplée avec la naissance de rumeurs, de poèmes, de médisances. Cette vidéo montre encore une fois qu’étant donné qu’il n’y a rien à dire sur le fond du problème, on s’escrime à tenter de dénigrer la forme.
Au lieu de profiter de cette caméra pour mettre en lumière les problèmes que traverse notre cité, on va s’arrêter sur le fait que le débat n’était pas bien organisé ou qu’il fallait des journalistes… Mais journaliste, il y aurait eu, puisque c’est France 3 même qui devait animer le débat !
Les deux autres colistiers et leur éminence grise l’auraient su s’ils avaient voulu y participer et cherché à en savoir plus…
Mais ce n’est pas la façon dont le débat se serait déroulé qui leur faisait souci ; c’était bien le fait que ce débat aurait mis en avant le vide abyssal de leur connaissance des dossiers et de leurs solutions aux différents enjeux majeurs que nous trainons depuis plus de 17 mois.
Et, pour remettre les pendules à l’heure, nous n’avons convoqué personne.
Nous avions proposé 10 dates possibles entre la fin des inscriptions des candidats en sous-préfecture et le premier tour du scrutin, à la mairie. C’est la commune qui nous a imposé le 12 mars comme seule date possible pour l’organisation d’une réunion. Nous avons donc, à la demande des journalistes, invité les deux autres têtes de liste et leurs colistiers à y participer. Rien de plus, et rien de moins.
Mais le plus important dans ce reportage, hormis le fait que personne dans les autres listes n’a voulu parler devant les caméras, est que cela a mis au grand jour ce que tout le monde savait. Autrement dit, qu’une seule et même personne est derrière les deux listes : l’homme au chapeau, celui qui n’a jamais accepté d’avoir perdu la mairie, celui qui n’a jamais réussi à obtenir un siège au conseil général car il dormait aux réunions, celui qui a été nourri, logé, blanchi en étant à la direction de Caleden pendant des années et qui doit avoir sacrément peur qu’on y découvre quelque chose pour organiser deux listes entières afin de nous faire barrage – en lieu et place de programmes.
Vous reconnaîtrez tous le fabuleux Mazarin dans son habit rouge qui, à son habitude, préfère agir dans le dos plutôt qu’en face-à-face. La collusion entre les deux listes, que nous connaissions, ne fait plus aucun doute.
Ne vous y trompez pas : cela ne nous découragera pas, bien au contraire. Nous détestons tous l’injustice, le boycott et l’omerta, et nous continuerons à nous battre contre cela. Élus, ou non.
En revanche, si vous choisissez de nous élire, nous pourrons réellement aider notre cité à se relever, à avancer et à se développer.
Aidez votre ville : votez pour ceux qui veulent la sauver !