stephane-chaudesaigues-association-tatoueurs-tatouage-partage-snat.jpg
La veille du coup d’envoi du 3ème Salon du Tatouage de Clermont-Ferrand, j’étais l’invité du plateau du 12/13 de France 3 Auvergne pour sensibiliser aux grands enjeux du tattoo professionnel français : statut et assurance professionnels, garantie pour les clients, transmission du savoir…
Près d’un Français sur 5 tatoué dans l’Hexagone… mais toujours pas de statut
"Plus de 10 000 visiteurs sont attendus pour cette 3e édition du Salon du tatouage, à la Grande Halle d’Auvergne de Clermont-Ferrand, les 22 et 23 septembre", annonçait France 3 Auvergne-Rhône-Alpes sur son site internet. Avant d’évoquer, quelques lignes plus loin, la spectaculaire croissance connue chez les professionnels du tattoo dans le pays : "En 30 ans, le nombre de tatoueurs a explosé. En 1980, ils n'étaient qu'une centaine. Aujourd'hui, ils sont plus de 10 000 en France". Et de mettre le doigt sur le véritable enjeu auquel sont confrontés les acteurs de l’encrage : "Malgré l'engouement que suscite le tatouage, il n'existe toujours pas de statut officiel pour la profession".
Mon échange avec la journaliste Claire Pain
C’est dans ce contexte que j’ai été convié à m’exprimer sur le plateau de France 3 Auvergne. En tant qu’Auvergnat, d’abord, mais aussi et surtout en tant que président de Tatouage & Partage, association militant pour la mise en place d’un code de déontologie pour tous les tatoueurs de France, et pour la création d’une formation professionnelle diplômante. Au cours de mon intervention, j’ai pu évoquer la protection – pour les tatoueurs comme pour leurs clients – qu’apporterait la création d’un statut officiel, la transmission de maître à apprenti pour former les professionnels de demain, la qualité de prestataire de service du tatoueur, ou encore la question de la TVA.