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Le rapport entre la lutte contre la mucoviscidose et le statut légal des tatoueurs français ? Ils se sont tous les deux fait une petite place dans un article publié le dimanche 24 juin 2018 dans un journal régional.
Au vu du titre de l’article – Des Bisounours sur le bras gauche –, on penserait découvrir un état des lieux du marché du jouet ou un rapport sur les effets du LSD. Il n’en est rien : pour le quotidien régional Le Berry républicain, c’est bien au tattoo que s’est intéressé François Lesbre. L’occasion ? La 4ème édition de la convention de tatouage de Bourges, organisée par mon ami Gomette et à laquelle j’ai eu le plaisir de participer aux côtés de l’équipe Graphicaderme.
"La fête du tatouage se poursuit aujourd’hui au Palais d’Auron avec une soixantaine de tatoueurs réunis pour aider les malades de la mucoviscidose", annonce le journaliste. Avant de préciser : "Et aussi pour se faire tatouer". Plus qu’un énième papier sur la multiplication des conventions de tatouage en France, François Lesbre signe une actualité qui se concentre sur les motivations primaires de l’événement : récolter des fonds pour lutter contre la mucoviscidose.
"Comme toujours", lit-on dans le journal, "les bénéfices sont reversés à la lutte contre la mucoviscidose. Une lutte qui tient à cœur à François Bronco James. La fille de sa compagne, Lili Rose, âgée de dix ans, est atteinte de cette maladie. « Nous avons été les premiers à dédier une convention à une cause et maintenant, nous sommes suivis », dit-il".
Entre deux anecdotes et citations de participants, François Lesbre fait une halte opportune sur le statut du tatoueur. Évoquant "un paradoxe", le journaliste dénonce le manque de reconnaissance de la profession "alors que les tatouages sont à la mode et gagnent toutes les strates de la société". Il poursuit : "François Bronco James, tatoueur de son état à Aubigny, se bat au sein du syndicat Tatouage & Partage pour faire en sorte que ses collègues et lui puissent afficher autre chose que coiffeur aux yeux de l’État". Notre lutte pour les tatoueurs français passe aussi par le prisme de la presse locale – la preuve.