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J’ai toujours aimé les objets, à travers les époques ou les périodes, tous comme les véhicules.
Racé, typé ou aux formes rondes et généreuses ou plus travaillés, comme le choix des tapisseries ou des cuirs à utiliser pour les revêtements des banquettes ou fauteuils.
J’ai le plus grand respect pour les artistes, les vrais, ceux qui finalement ne nous rabattent pas les oreilles avec un statut d’opportuniste qui flattent leurs égos hypertrophiés.
Je ne connais pas beaucoup d’artistes tatoueurs, pas au sens véritable. Ceux que je connais, par contre, ne se définissent jamais comme étant des artistes.
Qu’importe après tout : ce qui compte est de faire, réaliser, expérimenter et peut-être laisser une trace.
J’ai découvert le travail de Dave Koenig sur le tard, grâce à mon fils Steven.
La mouvance actuelle semble être le photomontage à l’aide des logiciels, d’autres travaillent leurs dessins et développent un style, une écriture, une signature.
Ce qui nous permet aujourd’hui de regarder et de nous inspirer des maîtres qui ont traversés l’Histoire.
Que restera-t-il de tous ces symboles, du lion qui a fière allure et de ces horloges qui en perdent leurs aiguilles, trouvés sur les mêmes banques d’images ?
Que l’on retrouve sur grand nombre de corps.
Il restera les tatoueurs ou les artistes tatoueurs qui auront été capables de tout donner, sans compter.
Ce somptueux fauteuil ne symbolise pas mon trône, mais un objet magnifique qui marque une période et qui accessoirement est indispensable à un métier, celui de barbier.