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Comme moi, François Chauvin a en lui l’amour fou du tattoo et de l’encre. Mais quand, pour ma part, je couche ce dernier sur peau, lui le pose sur papier. Journaliste ayant notamment fait partie de l’équipe rédactionnelle du magazine spécialisé Inked, il m’a fait l’honneur de signer mon portrait. Pour l’occasion, il a baladé sa plume des "barres HLM, tristes, glauques" du Versailles de mon enfance à ce "discret coin du Cantal" ou, quelques quarante années après ma naissance, j’ai posé mes valises…
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Le texte du journaliste est disponible dans son intégralité sur le site officiel du Festival du Tatouage de Chaudes-Aigues :
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Milieu prolo, pas miséreux
Le tableau peint par le journaliste propose un parcours qui commence dans les Yvelines – "milieu prolo, pas miséreux", précise la plume. Le chemin retracé par l’écrivain quitte le département pour rallier la capitale et faire un tour du côté de chez Bruno, le premier tatoueur de France que j’allais espionner avec fascination et envie. 700 kilomètres plus tard, on retrouve le personnage dressé par le journaliste dans le Vaucluse : le collectif de studios de tatouage Graphicaderme voit le jour à la fin des années 1980. Les destinations se succèdent dans l’article ; d’un détour vers les Etats-Unis, François Chauvin enchaine sur un petit village du Cantal du nom de Chaudes-Aigues. Là-bas et ailleurs, le Cantal Ink voit le jour, Tatouage & Partage se concrétise, et le bâtiment accueillant le restaurant Pain, Vin, Fromages renait de ses cendres. Espérons que l’histoire continue encore un petit peu…