Tatouages dans un magasin de vêtements : "C'est scandaleux" selon un membre du syndicat des tatoueurs
Depuis de nombreuses années, le SNAT lutte contre les "scratchers", autrement dit, le tatouage à domicile.
"Pour moi, ce qu'on voit dans ce magasin de Chateaufarine, c'est du tatouage à domicile" nous confie Jean-Marc Bassand. Il ajoute que "Je suis très étonné que l'ARS ait accepté ça."
À l'heure où le SNAT milite pour que les tatoueurs obtiennent le statut d'artiste (et non de profession libérale), avec ce genre de pratique sur la place publique, on passe pour des gens qui courront après l'argent, des gens sales. Ça décrédibilise tout notre travail au Snat et celui des tatoueurs".
Alors lui c'est mon idole...
Dans la famille tout et son contraire je demande le gérant de tattoo shop.
Il tape sur une gamine à laquelle l'enseigne Jack and Jones (comme au Danemark ou en Allemagne) a demandé de venir tatouer pendant quelques jours des petits flashs d'une valeur de 80 euros.
Il la descend en flamme en disant c'est commercial, ça ne se fait pas le tatouage c'est de l'art blablabla et que fait il chez lui quand l'argent va dans sa poche?
Eh ben je vous le donne en mille: de la promo bien commerciale.
Ben oui le tattoo c'est de lard :)
Après les nombreuses et virulentes réactions sur les réseaux sociaux ce lundi 10 novembre, la tatoueuse qui a exercé sa profession dans la magasin Jack & Jones au centre commercial de Chateaufarine les 5 et 8 novembre dernier s'excuse publiquement via son compte Facebook.
"Suite à la réaction de certains tatoueurs et tatoués sur les réseaux sociaux, je tenais à dire publiquement que je suis sincèrement désolée et ne pensais pas engendrer une telle polémique. C'est Jack & Jones qui m'a contactée, effectivement pour aller tatouer dans leur boutique ce mercredi 5 et samedi 8 novembre. Ils m'ont aussi informée que ce n'était pas la première fois pour une ouverture de magasin de la chaine qu'un tatoueur soit engagé pour offrir ses services (Bordeaux ou encore en Allemagne).
L'ARS a été mise au courant par l'enseigne. Ceci étant dit, j'ai bien entendu et compris les différents reproches et raisons d'un tel énervement. Mon but premier n'était pas de nuire à la profession, loin de là. J'ai fait un mauvais choix en acceptant cette offre, je sais maintenant que ça ne ce reproduira plus. Une seconde fois toutes mes excuses à toutes les personnes que ça a pu choquer, surprendre ou qui ont trouvé tout ceci inacceptable."
Sacré Jean-Marc.