Non, je ne suis pas toujours le dermographe à la main : j’ai aussi une vie de famille et, la journée finie, j’apprécie, comme tout un chacun, me détendre devant la télévision. Sauf que dans ces cas-ci, je ne rechigne pas à regarder une émission sur le tattoo. Que voulez-vous : on ne se refait pas – et surtout pas à mon âge. Petite incursion dans l’encrage sur petit écran, avec mon chouchou : Best Ink.
Du tatouage, un jury, 100 000 dollars
Trois saisons durant, Best Ink a fait s’affronter des artistes en herbe autour de compétitions rythmées, parfois haletantes, souvent riches en découvertes. L’émission suivait un groupe de tatoueurs dans leurs pérégrinations sur tout le territoire états-unien. A la fin, celui qui avait le plus séduit le jury, à travers des épreuves artistiques et techniques, remportait une donation de 100 000 dollars, ainsi qu’une jolie couverture médiatique.
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Des juges talentueux et exigeants
Sauf que le jury, ce n’était pas n’importe qui – et pour les impressionner, il fallait se lever tôt. Ici, ce n’est pas le simple téléspectateur qui vous parle, mais bien le privilégié, le petit veinard qui compte deux de ces juges très regardants parmi ses amis.
Joe Capobianco et Hannah Aitchison
Le premier, c’est Joe Capobianco, monstre sacré inséparable de ses Capo Girls, inimitables pin-up hautes en couleurs. La deuxième, c’est Hannah Aitchison, artiste au sourire ravageur, star internationale, connue de Los Angeles à Paris, et en visite à Avignon pour un séminaire de tatouage exclusif, réservé aux professionnels. Mais là, je dois vous laisser, mon replay commence.