J’entends déjà grommeler les huiles du SNAT : « Il a encore fallu qu’il l’ouvre sur son statut du tatoueur » ! Je l’admets volontiers : oui, il a encore fallu que je m’exprime sur la question. Parce que c’est le but primaire de l’association de tatouage que j’ai créée, Tatouage & Partage, que de défendre corps et âme le métier et ses acteurs. Et sans statut clair et précis, ça devient tout de suite beaucoup plus compliqué.
Une vidéo coup de gueule sur la non-reconnaissance du statut du tatoueur
J’ai cru pertinent de classer cette interview dans la catégorie Coups de Gueule, mais rassurez-vous : je reste calme. Pourtant, ça bout, ça cogite sec là-dedans et, de vous à moi, ça fait tout son possible pour que les choses bougent. Même un peu, à défaut de totalement.
La parole aux tatoueurs ! Quel avenir et statut pour la profession ?
Vidéo © Pierrick Robert & Pierre-François Loiseau / Pounti Prod'
Entre interdiction des encres couleurs, statut du tatoueur et SNAT
Je m’attarde (un peu trop, diront certains ; personnellement, je pense que le sujet mérite bien plus que 12 minutes) sur le statut du tatoueur et l’avenir de la profession en France. Je m’exprime sur nos actions menées contre l’interdiction des encres couleurs en 2013 et sur les querelles alimentées contre le SNAT, syndicat de tatouage. Je reviens sur la façon de former de façon pérenne des apprentis tatoueurs en France, et sur la manière la plus juste de leur transmettre notre savoir. Je parle également du CAP et autres mots en trois lettres, désignés comme pestiférés par le Syndicat national des artistes tatoueurs.