Il aurait été bien plus sage de rester à votre place et garder une certaine neutralité qui aurait rassuré les clients et qui aurait pu vous éviter le retour de manivelle que votre boycott a eu comme effet pervers de vous faire subir.
Perdre des clients, comme a pu vous l’expliquer mon avocat.
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Le petit mot d'ITC.
J'en profite pour annoncer le Boycott total et définitif par ITC de tous les événements ainsi que tout sponsoring aux diverses manifestations organisées par les structures de M. Stephane Chaudesaigues.
Je vais continuer à travailler sans relâche pour le S.N.A.T., faisant partie du groupe de travail pour les encres, afin de permettre à notre syndicat de défendre au mieux comme il le fait depuis 10 ans les intérêts des tatoueurs en France.
Merci pour votre temps.
Pascal , gérant ITC.
Par contre Pascal, l'expression "boycott total et définitif par ITC de tous les événements ainsi que tout sponsoring aux diverses manifestations organisées par les structures de M. Stéphane Chaudesaigues" relève du dénigrement selon la dernière jurisprudence de la cour d'appel de Paris du 21.11.2013.
À suivre donc...
La compagnie ITC, commence à être connue pour la vente de matériel de tatouage et plus encore pour la distribution des bijoux pour le piercing.
Compagnie au chiffre d’affaire intéressant, qui a su surfer sur une vague, celle d’une économie en plein essor avec l’activité du piercing et ensuite du tatouage.
Une belle épicerie en fait, pour les professionnels du tatouage et du piercing, rien de péjoratif pour les épiciers, qui assurent au quotidien un réassort des stocks afin de nous garantir les produits annoncés dans leurs catalogues ou dans leurs rayons.
Je me suis pris de sympathie avec un des dirigeants de cette compagnie, Christophe Pacaud, avec qui depuis presque trois ans nous avons pu échanger sur le devenir du tatouage, sa reconnaissance et aussi son statut, mais aussi celui des apprentis et leur situation au sein des ateliers de tatouage et du projet d’une école d’état.
La compagnie ITC soucieuse d’être assimilée au plus grands noms du tatouage international, s’est investie à nos côtés pour associer leur image à nos actions.
Ces derniers mois nous étions plus occupés par le devenir de la profession, avec l’application de l’arrêté interdisant une grande partie des encres destinées à l’usage de la couleur pour le tatouage.
Christophe soucieux de la perte de son stock mais aussi de la distribution des encres à tatouer qui posent souci sur le territoire français, envisageait plusieurs scénarios possibles.
Mais rien n’y faisait il fallait bien se résigner à s’asseoir sur un stock non négligeable d’encres.
J’ai personnellement contacté Christophe le 4 décembre, pour lui dire qu’il était selon moi, possible d’utiliser les pigments utilisés en Allemagne, que ceux-ci avaient passés les tests et répondaient aux obligations de la législation européenne.
M’adressant à un professionnel de la distribution et sachant qu’il distribuait une des marques d’encre allemande concernée, je lui demandais de vérifier si effectivement nous pouvions utiliser cette gamme en France, après le 1 janvier, en attendant d’aller à notre rendez-vous au ministère de la santé grâce à l’intervention de M. Le Sénateur Pierre Jarlier.
Christophe me promet une réponse pour le lendemain, et c’est malheureusement à la découverte sur leur page Facebook, de la publicité faite sur les encres de marques Bullet, que j’en ai déduit que nous avions une solution pour continuer d’utiliser légalement la couleur au 1er janvier 2014.
Pourquoi faire de la publicité sur bullet, cette marque d’encre allemande, à une période ou il n’est pas bon communiquer sur les encres couleurs ? A moins de savoir qu’il sera possible de les vendre.
Se positionner commercialement et essayer d’occuper l’espace commercial stratégiquement à une période où il faut apporter une solution, je peux le comprendre.
Ce que j’accepte moins, c’est ce simulacre de prise de position, en ce qui concerne une polémique interne au petit monde du tatouage.
Depuis quand une compagnie, des commerciaux, les épiciers du tatouage, prennent position et s’avancent sur leurs opinions politiques ?
Est ce bien raisonnable de penser choisir le camp du « plus fort » le SNAT, pour s’assurer de la bénédiction de son président et l’assurance d’une meilleure aura, pour écouler des stocks d’encre, qui jusqu'à preuve du contraire et en ce qui concerne la marque d’encre Eternal, ne semblait pas être aux normes exigés, par la législation européenne.
Nous connaissons le patron qui est à la tête de la marque Eternal, et il nous a fait partager fin décembre, son extrême soulagement tant qu’aux tests enfin positifs sur les couleurs primaires, qui vont lui permettre de préparer une gamme complète pour l’Europe.
De quoi aviez-vous peur, pour vous risquer dans des aventures aussi scabreuses ?
Aventures qui ne vous concernaient pas, si ce n’est de vous assurer par un boycott à mon encontre, annoncé sur les réseaux sociaux, de me faire taire, et de vous assurer les faveurs du SNAT et de son Président ?
J’ai toujours œuvré avec respect et dignité en valorisant votre enseigne au sein de nos actions, sans même apporter une notion financière à certaines d’entres elles, comme les séminaires de Tatouage et Partage, puisque vous étiez présents gracieusement.
Ce qui ne vous empêchait pas de dégager des bénéfices, puisque vous y vendiez votre matériel.
Comme il pouvait sembler facile de faire croire aux professionnels que mon intervention concernant le dossier des encres, était motivé par la vente de ma propre gamme d’encres.
Oui facile également de laisser entendre, par votre commercial que je comptais vendre du matériel et pourquoi pas, vous faire concurrence.
Est ce normal de laisser M. Schreiner Laurent, ce même commercial, répandre la « bonne parole », et contribuer à mettre en application, plus en profondeur, votre boycott à mon encontre?
Est-ce normal aussi de le laisser salir certains de mes collaborateurs, auprès de vos clients ?
Il aurait été bien plus sage de rester à votre place et garder une certaine neutralité qui aurait rassuré les clients et qui aurait pu vous éviter le retour de manivelle que votre boycott a eu comme effet pervers de vous faire subir.
Perdre des clients, comme a pu vous l’expliquer mon avocat.
Comment pouviez vous penser que nous boycotter, aurait pu nous inciter à continuer de consommer chez vous, je parle là de mes plus proches collaborateurs, mes amis et tous les professionnels du tatouage et du piercing qui ont vu clair dans vos manœuvres et cela sans aucune demande de boycott de notre part vis à vis de votre compagnie.
Je constate que vous jouissez aujourd’hui de la place que vous convoitiez tant, en profitant du monopole que tente d’imposer votre syndicat.
Suffisait il de faire allégeance, pour vous assurer la bénédiction d’un pouvoir imposé jusque là, par une seule représentation professionnelle ?
Pensiez vous sincèrement, que les gens resteraient longtemps à boire vos paroles, sans prendre un minimum de recul.
Ce même recul qui permet de prendre le temps, celui de comprendre.
Je ne vends toujours pas d‘encre et je n’ai pas non plus, l’inquiétude d’écouler un stock qui peut causer quelques soucis.