Si le 27 mai a été déclarée Journée nationale de la Résistance, on peut et on doit se questionner sur la barbarie des hommes qui, depuis la nuit des temps, s’exterminent, se mutilent et ne laissent bien souvent dans leur sillage que les stigmates de l’horreur.
Ma génération s’est construite sur les récits horribles, encore que souvent très tabous, de la dernière guerre, celle qui nous a le plus directement touchés.
Tous ces récits sont effrayants et, une fois encore, la classe populaire ne pouvait que subir, comme happée par un destin qui n’augure jamais rien de bon pour les « petites gens ».
Comment accepter de tout sacrifier, pour n’être qu’un pion sur l’un des échiquiers des « grands » de ce monde ?
Il est bon de savoir qui est l’oppresseur pour organiser sa résistance.
Il me manque une petite séance pour faire aboutir ce tatouage. Il va se patiner au fil des semaines et contribuera lui aussi, d’une certaine façon, à entretenir la mémoire de l’horreur, du sacrifice et du désespoir.