La lecture d’un bilan auto-satisfait sur les actions menées notamment par M. Didier Achalme, président de la communauté de communes Hautes Terres et du centre thermal Caleden, a donné au collectif Chaudes-Aigues Village Développement des idées de cadeau Noël : un manuel de gestion d’argent public.
Un plan de relance où Chaudes-Aigues n’a pas droit de cité
Effet levier aux aides régionales du fonds « Région Unie » pour le secteur du tourisme-hôtellerie-restauration, aides aux commerçants et artisans de proximité avec point de vente, dégrèvement de la CFE pour certains secteurs ou encore exonération partielle de la Redevance spéciale : les deux communautés de communes cantaliennes Saint-Flour et Hautes Terres présentent leurs actions depuis juin 2020, dans le contexte du Covid. Mais pour Chaudes-Aigues Village Développement (CAVD), cet inventaire de chiffres est l’arbre qui cache la forêt.
Dans un nouvel article mis en ligne sur son site internet, CAVD renouvelle les critiques formulées à l’encontre notamment de M. Didier Achalme, à la fois président de Hautes Terres Communauté et PDG de Caleden, centre thermal de Chaudes-Aigues en proie à la crise depuis 2018 et la fermeture arbitraire de sa partie thermoludique.
Des chiffres et des annonces… à l’approche des élections régionales et départementales
L’association citoyenne réitère les questions qu’elle pose sans relâche depuis de longs mois, et qui demeurent sans réponses. Pourquoi l’ancien directeur de Caleden n’a pas enclenché l’assurance dommages-ouvrage dès le début de la crise ? Quelles preuves le centre thermal peut-il apporter quant au fait que le thermoludisme ne pouvait pas continuer à accueillir du public ?
Dans ce soudain intérêt porté aux petits commerces de proximité, CAVD voit une pression électorale. « Après l’arrogance, l’auto-flagornerie, les mensonges et l’incompétence, on vient nous dire sur le site de Hautes Terres Communauté que le PDG de Caleden et l’un des membres du Conseil d’administration de Caleden […] se sentent subitement concernés par les petits commerces de proximité », ironise le collectif. « Ils tiennent à présent le discours que nous tenons depuis 2 ans, mais aujourd’hui, cela a un intérêt politique pour eux, puisque les élections se rapprochent », dénonce l’association. Des nuls à qui une petite révision des rudiments de la gestion de l’argent public au coin du feu ne ferait aucun mal…