S’inspirant des démarches initiées par l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie, Tatouage & Partage a engagé, auprès du Conseil d’État, un recours contre le décret actant la fermeture momentanée des salons de tattoo.
Tatouage & Partage, au front depuis le printemps 2020
Depuis le début de la crise sanitaire, au printemps 2020, Tatouage & Partage s’est efforcée de tenir sa ligne : défendre les professionnelles et professionnels du tattoo contre les menaces pesant sur leur profession. Informations pratiques pour bénéficier d’aides financières, entretien auprès du ministère de la Santé, validation d’un protocole sanitaire renforcé auprès du DGS : l’association que j’ai l’honneur de présider a enclenché les leviers pluriels à sa disposition pour se faire la voix des tatoueur·ses en détresse.
Pourquoi nous adressons-nous au Conseil d’État ?
En novembre 2020, au cœur du second confinement national, c’est au Conseil d’État que nous nous sommes adressés. Plus haute des juridictions de l’ordre administratif français, c’est elle qui peut statuer sur des décrets, comme celui du 29 octobre 2020. Depuis la parution du texte au Journal officiel, les tatoueur·ses n’ont plus le droit d’exercer leur activité ; une situation que nous savons absolument délétère, et que nous jugeons injustifiée au vu des réflexes sanitaires extrêmement stricts déjà observés par nos consœurs et confrères.
Une initiative pour rappeler que les tatoueurs et leurs familles comptent
Doit-on attendre un miracle de cette démarche ? Sans doute pas ; malgré sa pénétration de toutes les classes sociales au cours des dernières années, le tattoo reste, pour beaucoup, une activité « à la marge », moins visible que les salons de coiffure ou les librairies. Mais rester les bras croisés à attendre une date de réouverture dont les contours ne peuvent être dessinés qu’à gros traits ? Très peu pour nous.
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